En congrès ce week-end à Drummondville, les militiants du Parti Libéral du Québec ont adopté multiples propositions pour aider le Québec à se sortir des déficits et ont placé l gouvernail en direction d’une réalité plus rose que de la pure fiction.
Hélas, au discours de clôture leur chef, Jean Charest leur a scié la banane.
Attention monsieur Charest qu’on ne se rappelle pas de vous comme le plus principal instigateur de la plus grande crise financière de l’histoire du Québec.
Dans mon article Une grave crise économique se prépare au Canada, j’ai fais état du marasme dans lequel le Canada, le Québec et la ville de Montréal seront plongées. Cela est pour moi presque inévitable.
Il faudrait que monsieur Charest essaie de prendre des mesures pour aider le Québec. Il faudrait qu’il essaie qu’on se souviennent de lui comme un premier ministre qui aura mis le Québec sur les rails de la prospérité plutôt qu’un poltron-cabochon qui tient à tout prix à gérer par lui-même et qui ‘aboutit à très peu.
Ce dimanche devant ses militants, le premier ministre a été un poltron-cabochon. Un pur imbécile qui a dit à ses militants, merci de m’avoir proposé vos idées mais je m’en contre-fiche, c’est moi le premier ministre.
Très dommage!
Avec le je m’en foutisme de Jean Charest comme premier ministre.
Se dessine à l’horizon:
- de nouvelles hausses de tarifs hydro-électriques
- des garderies à 10$ par jour au lieu de 7$.
- de nouvelles hausses du permis de conduire
- de nouvelles hausses de frais d’immatriculation
- une hausse de la TVQ
- une hausse des impôts
- le gel des salaires des employés du gouvernement (fonctionnaires, infirmières, enseignants…)
- un gel des prestations d’aide sociale
- augmenter les droits d’accès aux différents parc provinciaux
- augmenter la taxe sur les carburants
Tous des mesures qui étoufferont le contribuable québécois de la classe moyenne.
Ça prend des mesures et des décisions qui seront innovatrices. Brillantes. Étincellantes. Durables.
Comme le chantait Charlebois. “Blâme pas le gouvernement, débarasse toi-z-en“.
Je pense que déjà en voyant le discours du premier ministre devant ses militants cet après-midi, plusieurs ont déjà hâte aux prochaines élections provinciales.
J’ai bien peur que dans quelques années on se rappelle de Jean Charest comme l’homme qui n’a pas su gouverner dans la pire crise que le Québec a connu. Qu’on se rappelle comme l’homme qui n’a pas su prendre les bonnes décisions pour aider ses concitoyens. Cela ne me surprendrait pas même que certains se rappellent de Jean Charest comme l’homme qui aura initié le marasme financier dans lequel le Québec sera plongé. Ça sera tant pis pour lui. Après tout il est l’homme qui occupe le poste de premier ministre depuis assez longtemps pour ne blâmer personne d’autre que lui pour le déficit record de 6 milliards du Québec.
Dommage.
Heureusement pour Jean Charest, il lui reste encore une mince chance de se racheter. Trois ans pour nous prouver une fois pour toute qu’il sait gouverner une province. Pour l’instant je trouve sincèrement qu’il est a des kilomètres de savoir ce que sait bien gouverner une province. Deux mandats ont passé et rien. Peut-être saura-t-il faire preuve de sagesse et d’écouter un peu plus les suggestions de ses militants. Je ne sais pas pourquoi, j’en doute. J’ai bien peur que le règne de Jean Charest se termine avec un Québec dans un bien triste état.
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